La puissance sous le capot : comprendre les chevaux fiscaux et les chevaux moteurs
Lorsque vous achetez une voiture, vous entendrez souvent parler de la puissance fiscale et de la puissance moteur. Ces termes peuvent sembler compliqués, mais ils sont très importants pour comprendre votre véhicule. Les chevaux fiscaux et les chevaux moteurs sont des mesures de puissance qui influencent le prix, l’assurance et le certificat d’immatriculation de votre voiture. Découvrez en détail la différence entre ces deux types de puissance et comment ils affectent votre auto.
Plan de l'article
De la puissance à la fiscalité
La puissance d’un véhicule est généralement liée à sa fiscalité. En effet, les chevaux fiscaux déterminent le montant de la taxe annuelle pour chaque véhicule. Le nombre de chevaux fiscaux est calculé en fonction de la puissance maximale du moteur du véhicule. Il est exprimé en chevaux-vapeur ou en kilowatts, convertis en chevaux fiscaux.
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Pour obtenir le certificat d’immatriculation d’une voiture, vous devez donc connaître sa puissance fiscale. De plus, vous pouvez changer la puissance fiscale d’un véhicule en cas de modification du moteur ou de la carte grise. Toutefois, la conversion des chevaux din en chevaux fiscaux peut être complexe et doit être effectuée par un professionnel.
Comment convertir les chevaux fiscaux en chevaux réels
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Pour convertir les chevaux fiscaux en chevaux réels, vous devez comprendre la différence entre ces deux termes. Le premier représente une mesure de la puissance fiscale d’une voiture. Il est utilisé principalement pour calculer le coût de l’assurance et les taxes. Cela ne reflète pas la puissance réelle du véhicule, mais plutôt la capacité de son moteur à produire de l’énergie.
La puissance réelle, en revanche, est mesurée en chevaux-vapeur (CV). Elle est également appelée chevaux DIN, et représente la performance maximale du moteur. Pour convertir les chevaux fiscaux en chevaux réels, il vous suffit de multiplier le nombre de chevaux fiscaux par un facteur de conversion. Ce dernier est spécifique à chaque pays.
En France, par exemple, un cheval fiscal correspond à environ 1,36 chevaux-vapeur. Par contre, en Allemagne, un cheval fiscal équivaut à approximativement 0,735 chevaux-vapeur. Cette conversion est importante pour obtenir un certificat d’immatriculation précis et pour déterminer le coût de l’assurance.
Les impacts sur le coût de l’assurance automobile
Le coût de l’assurance automobile dépend de nombreux facteurs. Il y a la puissance et la valeur de la voiture ; l’âge et l’expérience de conduite du conducteur ; et la couverture souhaitée.
La puissance fiscale est l’un des facteurs les plus importants pour calculer le prix de l’assurance automobile en France. Elle est déterminée par la performance du moteur, exprimée en kilowatts (kW), et la norme européenne d’émissions de CO2.
Les jeunes conducteurs ont tendance à payer plus cher en assurance automobile en raison de leur manque d’expérience et d’historique de conduites. Les voitures de haute performance, comme les BMW, peuvent également être plus chères à assurer. Cela est lié à leur puissance maximale élevée et leur vitesse.
Enfin, tout changement dans la puissance fiscale d’un véhicule peut entraîner une augmentation du coût de l’assurance automobile. C’est le cas par exemple après une conversion de chevaux din en chevaux fiscaux, ou l’ajout de chevaux sous le capot. Ne manquez pas aussi de vérifier régulièrement la validité du certificat d’immatriculation.
Les différences entre les chevaux fiscaux et les chevaux moteurs
Les chevaux fiscaux et les chevaux moteurs sont souvent confondus, mais ils représentent deux concepts différents. Les chevaux fiscaux indiquent la performance du moteur en termes de taxation, tandis que les chevaux moteurs mesurent la puissance réelle du moteur.
En France, le nombre de chevaux fiscaux est utilisé pour déterminer le coût des taxes liées à l’achat d’un véhicule. Cela comprend la taxe sur les voitures neuves (TCVN) ainsi que la taxe régionale ou départementale sur les certificats d’immatriculation. Le calcul des chevaux fiscaux s’appuie principalement sur trois éléments : le taux de CO2 émis par kilomètre parcouru ; la cylindrée du moteur en cm3 ; et une constante qui varie selon l’énergie utilisée pour alimenter le véhicule.
Le nombre de chevaux-moteurs mesure quant à lui la capacité propre d’un véhicule. Il faut en tenir compte pour déterminer la performance d’un véhicule dans sa globalité.
Comment la puissance affecte la consommation de carburant
La puissance sous le capot est un critère important pour les amateurs de conduite sportive, mais elle peut aussi affecter la consommation de carburant d’un véhicule. En général, plus un moteur est puissant, plus il consomme de carburant. Cela dit, la relation entre la puissance du moteur et la consommation de carburant n’est pas linéaire.
Effectivement, une voiture avec un moteur plus gros utilisera davantage d’essence qu’une voiture avec un petit moteur lorsqu’elle roule à pleine vitesse. Toutefois, lorsqu’on conduit normalement sur des routes urbaines ou péri-urbaines où les vitesses sont relativement basses (surtout dans les embouteillages), l’impact sur la consommation sera moins marqué. On peut observer que deux voitures ayant des cylindrées similaires mais ayant des chevaux fiscaux différents peuvent avoir une consommation similaire en usage courant.
D’autre part, il faut prendre en compte l’aérodynamisme du véhicule, son poids ainsi que sa boîte de vitesse et son système électronique : tous ces facteurs influencent significativement la quantité d’énergie requise pour faire avancer une voiture donnée à une même vitesse donnée.
Pour finir, même si le nombre de chevaux fiscaux ne mesure pas directement l’efficacité énergétique d’un moteur ni sa qualité spécifique -car cela prendrait plusieurs dimensions telles que celles qui viennent d’être mentionnées-, il peut cependant donner une approximation significative.